Notre histoire
Présentation en quelques mots
L'âme d'une école, un héritage de passion et d'engagement
Le Centre Scolaire Don Bosco est bien plus qu'un simple lieu d'apprentissage. Il incarne l'esprit et la vision de Saint Jean Bosco, un éducateur passionné, déterminé à offrir à chaque jeune un avenir prometteur, quel que soit son parcours. Sensible aux défis de la jeunesse face à un monde en constante évolution, il a créé la pédagogie salésienne, une approche basée sur le respect et l’accompagnement personnalisé.​
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La pédagogie salésienne : l'éducation par la confiance
Au cœur de cette pédagogie se trouve une conviction profonde : l’élève est le principal acteur de son éducation. Chacun, qu’il soit à l’aise ou en difficulté, mérite une attention particulière. L’éducateur devient un guide, encourageant chaque jeune à se surpasser tout en respectant son propre rythme.
Cette approche ne saurait exister sans un esprit d’équipe solide. Une relation de confiance et de dialogue constant entre enseignants, élèves et parents est essentielle pour créer un environnement propice à l'épanouissement. C’est ainsi que l’école devient un lieu sécurisant, où les projets des élèves sont nourris et où chaque talent a sa place.
Une formation professionnelle de qualité​
Le Centre Scolaire Don Bosco est un acteur clé dans la formation professionnelle. Avec des filières variées comme la puériculture, la vente et la coiffure, l’école s'engage à offrir un enseignement concret, ancré dans la réalité professionnelle. À travers des partenariats avec des entreprises et des stages immersifs, chaque élève voit ses connaissances théoriques enrichies par la pratique.
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En collaboration avec le CEFA (Centre de Formation en Alternance), l'école met à disposition une offre d'options permettant de conjuguer théorie et expérience professionnelle. L'objectif reste le même : préparer nos élèves à devenir des adultes responsables, autonomes et épanouis.
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Une école ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir
L'histoire de notre école commence en 1946, lorsque les Soeurs de Sainte-Marie de Namur transmettent l'établissement de Quiévrain aux Soeurs Salésiennes de Don Bosco. Dès lors, l’école s’est progressivement élargie, évoluant avec son époque.
En 1996, un tournant majeur : l’ISMQ (Institut Sainte-Marie de Quiévrain) fusionne avec l’implantation de Ghlin, donnant naissance au Centre Scolaire Don Bosco. Cette union a marqué le début d’une ère nouvelle, avec un enseignement modernisé et des projets européens ambitieux.
Les projets internationaux, les échanges culturels et les partenariats avec des écoles d’Italie, de Luxembourg, d’Allemagne, et d’autres pays, ont permis à nos élèves d’ouvrir leurs horizons et d’échanger des idées avec leurs pairs européens.
Notre équipe, notre force
Le Centre Scolaire Don Bosco, c’est aussi une équipe passionnée, composée d'enseignants et d'auxiliaires d’éducation, tous investis dans la réussite de leurs élèves. L’engagement et la disponibilité de notre personnel sont des sources de motivation quotidiennes.
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Sous la direction de Madame Olivia Iannone depuis 2024, l’école continue de s’adapter aux besoins et aux attentes des jeunes d’aujourd’hui, tout en respectant les valeurs fondatrices de Saint Jean Bosco.
Venez découvrir notre univers
Nous vous invitons à visiter notre école, à rencontrer notre équipe et à découvrir l’infrastructure de qualité mise à la disposition de nos élèves. Vous pourrez également admirer leurs projets et réalisations, véritables témoins du dynamisme et de l’excellence de notre pédagogie.

L'implantation de Quiévrain : Un héritage éducatif en constante évolution
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L'histoire de l'implantation de Quiévrain commence en 1946, lorsque les Soeurs de Sainte-Marie de Namur cèdent les écoles de la région (garderie, primaire et secondaire professionnelle) aux Soeurs Salésiennes de Don Bosco. C’est ainsi que naît l’Institut Sainte-Marie, qui deviendra un véritable pilier éducatif dans la région.
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Les débuts sous la direction de Sœur Yvonne Smeets
Sous la direction de Sœur Yvonne Smeets, l'école se distingue dès ses premiers pas par son ouverture à l'enseignement moyen et son développement de l'enseignement professionnel. Les premières formations proposées incluent la lingerie, la coupe, la confection et le dessin, des matières qui préparent les élèves aux défis du monde du travail. Cette période marque le début d'une longue tradition d'accompagnement éducatif et de valeurs humaines solides.
L’extension vers l’enseignement général
En 1963, l’école élargit son offre avec l'introduction de l'enseignement général, proposant désormais six années d'études menant vers le diplôme scientifique B. Ce nouvel enseignement reflète la volonté de l'école de répondre aux besoins diversifiés de ses élèves et de les préparer aux exigences d'un monde en mutation.
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Un tournant sous la direction de Mr Claude Leveau
Le 4 janvier 1970, Soeur Yvonne est appelée à gérer la Communauté des Soeurs Salésiennes de Belgique. C’est alors que Mr Claude Leveau, professeur de français, histoire et esthétique au degré supérieur, prend la direction de l'établissement. Sous sa direction, l'école voit une véritable transformation, intégrant l’enseignement général et technique dans des filières de transition et de qualification. Soeur Hélène Saigot prend la direction de la section professionnelle.
L’évolution vers une école mixte et inclusive
En 1980, l’Institut Sainte-Marie de Quiévrain devient la première école mixte de la région, un changement majeur qui marque son ouverture à un public plus large. En 1983, les écoles d'enseignement général, technique et professionnel fusionnent sous une seule direction, celle de Mr Leveau, et Soeur Isabelle Jouck devient présidente du Pouvoir organisateur, alors composé uniquement de religieuses.
Fusion et naissance du Centre Scolaire Don Bosco
En 1996, l'Institut Sainte-Marie de Quiévrain se restructure et fusionne avec l'implantation de Ghlin du Centre scolaire Saint-Stanislas de Mons. Les deux écoles unissent leurs forces pour créer le Centre Scolaire Don Bosco (CSDB). Cette fusion permet de proposer un enseignement diversifié sur sept années d’études, couvrant des domaines aussi variés que l’enseignement général, technique et professionnel, incluant des filières en habillement, vente-étalage, coiffure, services sociaux et puériculture. Le CSDB s'engage également dans de nombreux projets européens, offrant aux élèves la possibilité de participer à des échanges avec des écoles d'Italie, du Luxembourg, d'Allemagne, de France, et bien d’autres pays. Ce dynamisme est récompensé par l’attribution du statut d’« école catholique à dimension européenne » par le Comité Européen de l’Enseignement Catholique (CEEC).
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L'innovation avec le CEFA et les partenariats
En 1999, le CSDB ouvre un CEFA (Centre de Formation en Alternance) en coopération avec l’Institut Saint-Luc, élargissant ainsi l’offre de formation professionnelle. De nombreuses sections, telles que l’auxiliaire de magasin, vendeur, coiffeur, commis de salle, électricien, et bien d’autres, sont proposées aux jeunes de la région, leur permettant d’acquérir des compétences pratiques en parallèle de leur cursus scolaire.
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Changement de direction et nouveau cap
En 2000, les religieuses décident de quitter Quiévrain pour développer de nouveaux projets à Jette et Louvain-la-Neuve, entraînant une restructuration du Pouvoir organisateur. Mr Leveau devient président du Conseil d'administration et mène l'école avec détermination.
En 2007, après plus de 40 ans de service, dont 37 à la direction, Mr Leveau prend sa retraite. Plusieurs directions se succéderont alors, marquant chaque étape de l’évolution de l'école. De 2007 à 2024, l’établissement est dirigé par Mr Vincent Loiseau.
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Aujourd'hui : une école moderne, ouverte sur le monde
Aujourd’hui, le Centre Scolaire Don Bosco de Quiévrain est dirigé par Madame Olivia Iannone. L’école continue d’évoluer pour répondre aux défis du XXIe siècle tout en restant fidèle à ses racines et aux valeurs de Saint Jean Bosco.

L’Implantation de Ghlin : Plus de 180 Ans d’Histoire et d’Engagement
Aux Origines : Une Vision Éducative (XIXe siècle)
Au XIXe siècle, dans un contexte de développement éducatif et spirituel, les Pères Jean-Baptiste L’Hoir et Louis Blanquart arrivent à Mons en 1840 et s’installent rue des Ursulines, aujourd’hui rue Fétis. Quelques années plus tard, en 1845, ils acquièrent une aile de l’ancien hôtel du Val de Beaulieu, rue des Dominicains, marquant le début des premières constructions qui donneront naissance à un établissement scolaire de renom.
C’est ainsi que, le 7 octobre 1851, le Collège Saint-Stanislas ouvre officiellement ses portes. À ses débuts, il accueille 18 élèves en sixième latine et 10 en classe préparatoire. L’établissement se développe rapidement. Entre 1851 et 1879, plusieurs bâtiments voient le jour, dont le bâtiment des arcades et l’église, qui sera consacrée en 1869. En 1870, le Collège compte déjà 240 élèves, dont 109 pensionnaires.
Mais l’histoire du Collège est aussi marquée par des épreuves. En 1893, un incendie ravage le bâtiment des arcades, nécessitant une reconstruction et un agrandissement, qui seront inaugurés en 1895. Malgré ces difficultés, l’établissement renforce ses liens avec ses anciens élèves en fondant, en 1897, l’Association des Anciens, qui perdurera à travers les générations.
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Le XXe Siècle : Défis et Évolutions
Le développement du Collège se poursuit avec l’acquisition en 1907 de l’hôtel Rouwez, permettant l’aménagement du réfectoire dans l’ancien salon Empire. En 1911, l’école compte déjà 422 élèves répartis entre les sections Latin-Grec, Modernes, Première Scientifique et classes préparatoires.
La Première Guerre mondiale vient cependant bouleverser la vie du Collège. Entre 1914 et 1918, l’établissement est réquisitionné à plusieurs reprises et perd vingt élèves ou anciens élèves dès le début du conflit. À peine la guerre terminée, en 1919, le Père Chassot crée la première troupe scoute du Hainaut, insufflant un nouvel élan à la communauté scolaire.
Les années suivantes voient émerger de nombreuses innovations. En 1929, le Collège se modernise avec l’installation de la TSF et des téléphones intérieurs. En 1932, il prolonge le bâtiment des arcades vers le jardin des Pères et aménage la salle des Missions.
Mais une nouvelle guerre éclate et, en 1940, un bombardement allemand frappe le quartier, causant la mort de plusieurs religieuses du Sacré-Cœur voisin. Puis, en 1944, un bombardement allié détruit une partie du bâtiment des classes et la salle des fêtes. Dès 1947, le Collège entame une phase de reconstruction qui aboutira, en 1950, à la restauration des bâtiments endommagés et à la construction d’une nouvelle salle de gymnastique.
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Le Développement du Collège (1951-1978)
En 1951, le Collège célèbre son centième anniversaire lors de festivités marquées par la visite du Prince Baudouin. L’esprit culturel et éducatif du Collège s’intensifie, et en 1959, la première pièce annuelle des Rhétos voit le jour avec Œdipe-Roi de Sophocle.
L’établissement continue de se diversifier : en 1961, la Scientifique Spéciale est créée, et en 1963 débutent les voyages des Rhétos en Italie. Les sections Latin-Math et Latin-Sciences sont ouvertes en 1965, suivies par la rénovation complète de l’église en 1966-1967 et la création de l’Association des Parents en 1967.
Entre 1968 et 1979, le Collège connaît de profondes transformations. L’ancien bâtiment de la rue des Dominicains, l’église et le préau sont démolis et remplacés par une nouvelle infrastructure et une salle omnisports. C’est également une époque de bouleversements dans les traditions. En 1968, des étudiantes du Sacré-Cœur et des Ursulines participent pour la première fois à la pièce des Rhétos, avec Le Marchand de Venise de Shakespeare. Un an plus tard, les premières étudiantes intègrent la Scientifique Spéciale.
Les effectifs continuent de croître et, en 1970, le Collège atteint 390 élèves. L’arrivée des premières professeures féminines en 1971 marque un tournant dans l’histoire de l’établissement. Mais la fermeture de l’internat en 1974 annonce également un changement de mode de fonctionnement. En 1976, le Collège célèbre ses 125 ans, tandis qu’en 1978, il accueille près de 500 élèves.
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Modernisation et Nouvelles Perspectives (1979-2010)
Un tournant majeur se produit en 1979 : le Collège devient mixte et accueille les premières filles en humanités. Parallèlement, l’enseignement évolue et, en 1980, l’enseignement rénové est introduit. Cette année-là, un laïc, Raymond Hennebicq, est nommé préfet de discipline, une première dans l’histoire de l’institution.
En 1982, Jean-Pierre Dubuquoy devient le premier directeur laïc du Collège, tandis que le Père Pattyn demeure Recteur de la communauté jésuite. Trois ans plus tard, en 1985, la première promotion mixte de Rhétos achève son parcours, coïncidant avec la fin de l’enseignement traditionnel et la fusion avec l’École Professionnelle de Ghlin.
La croissance du Collège se poursuit dans les années 1990. En 1992, pour la première fois, le nombre de diplômés en Rhétos dépasse 100 élèves. L’année suivante, la Compagnie de Jésus cède sa majorité absolue au sein du Pouvoir Organisateur, entraînant une évolution dans la gestion de l’établissement. En 1994, le Centre Scolaire Saint-Stanislas fusionne avec l’Externat Saint-Joseph, et en 1995, le Collège franchit la barre des 800 élèves.
Un dernier changement structurel majeur survient en 1996, lorsque l’École Professionnelle de Ghlin quitte le Collège pour fusionner avec l’Institut Sainte-Marie de Quiévrain, donnant naissance au Centre Scolaire Don Bosco.
Un Héritage Vivant et un Avenir Prometteur
Depuis ses débuts en 1840, l’implantation de Ghlin a su évoluer au gré des époques et des défis, tout en restant fidèle à ses valeurs éducatives. Des premières constructions à la modernisation de l’enseignement, elle a traversé les siècles, laissant une empreinte durable sur la formation de milliers d’élèves.
Aujourd’hui, plus de 180 ans après sa création, le Collège continue d’évoluer pour répondre aux besoins des nouvelles générations, en perpétuant l’excellence académique et les valeurs humaines qui ont forgé son histoire.